Depuis quelques années, le Service de sécurité publique, incluant les pompiers et premiers répondants, offre une garde à la caserne 24 heures sur 24, et ce, 7 jours par semaine, permettant des délais d’intervention rapides.

Il arrive quelques fois que les services ambulanciers soient trop lents à intervenir auprès de patients en danger. Il importe que nos premiers répondants puissent pallier à ces délais en réanimant ou en stabilisant les personnes dont la vie, dans certains cas, ne tient qu’à un fil. C’est le cas notamment dans les situations d’arrêt cardiaque, d’étouffement et de difficultés respiratoires graves. En hiver, vu les conditions de circulation, les minutes sont encore plus précieuses pour intervenir.

La situation est semblable en cas d’incendie. Chaque minute compte.

Notre brigade répond annuellement à près de 450 appels destinés aux premiers répondants et à près de 240 appels destinés aux pompiers, que ce soit à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Fossambault-sur-le-Lac, Lac-Saint-Joseph ou à une partie de Shannon.

L’augmentation des interventions et la vie en caserne sont donc devenues une réalité à laquelle il faut faire face. L’organisation physique des lieux, les notions liées à la santé et à la sécurité, l’espace dédié aux véhicules, les installations hygiéniques et les espaces administratifs doivent donc répondre aux exigences gouvernementales et organisationnelles d’aujourd’hui.

C’est pourquoi le conseil municipal a mandaté le 14 décembre 2020 le directeur du Service de sécurité publique pour remettre au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation une demande d’assistance financière, laquelle a été acceptée.

Le montage financier pour ce projet évalué à 5 085 000 $ est le suivant :

Un projet de règlement pour réaliser les travaux a été déposé à la séance du conseil municipal tenue le 26 février 2024. Le règlement a été adopté à la séance du 11 mars.

Par la suite, le règlement sera soumis à la procédure d’enregistrement pour approbation par les électeurs et, enfin, à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, avant son entrée en vigueur.

L’impact d’un emprunt net de 1 068 000 $, remboursable sur 20 ans, est très peu important pour le propriétaire d’une résidence moyenne, compte tenu de la nécessité d’un tel investissement.

Le service de la dette sera absorbé graduellement par la croissance de la richesse foncière de la ville, vu l’essor grandissant qu’elle connait. Tout au plus, il en couterait dix-neuf (19) dollars par année pour le propriétaire d’une résidence moyenne. Cette somme ira en diminuant progressivement chaque année.

En conclusion, voici ce que mentionnait le professionnel architecte de la Ville dans la demande de subvention : « La forte croissance de la population environnante, combinée à l’évolution du travail des pompiers dans la municipalité, fait en sorte que la fonctionnalité du bâtiment est maintenant inadaptée aux besoins et doit vraiment être remise en cause. L’espace actuel de la caserne, tant au niveau des surfaces dédiées aux véhicules qu’au niveau de celles desservant les ressources humaines, n’est plus suffisant. Les espaces en place sont peu fonctionnels et mal adaptés avec l’évolution des fonctions et usages. Pour cette raison, un agrandissement et une réorganisation des espaces existants deviennent obligatoires au respect des normes et de la règlementation régissant cet usage ».

Nous espérons que ces informations permettront de bien comprendre le projet et ses impacts.
Photo : Esquisse du projet d’agrandissement et de réaménagement du poste incendie